Notre situation quand nous avons démarré l’investissement immobilier
Découvrez comment nous avons commencé notre aventure dans l’investissement immobilier et quelles étaient nos conditions de départ. Si vous vous demandez quel profil les banques ont vu arriver, cet article vous apportera des réponses concrètes sur nos revenus, notre âge et notre capital de départ, et comment nous avons adapté notre stratégie à notre situation.
Introduction
Dans cet article, je réponds à une question que l’on nous pose souvent : “Quelle était votre situation quand vous avez commencé l’investissement immobilier ?”. Beaucoup de personnes souhaitent comprendre notre parcours et comment nous avons pu nous lancer dans ce domaine. Bien que notre situation puisse sembler idéale, je tiens à préciser que chaque profil est différent, et que vous pouvez adapter votre stratégie quel que soit votre point de départ. Voici donc un aperçu détaillé de notre contexte au moment où nous avons fait nos premiers pas dans l’immobilier.
Notre âge au démarrage
Quand nous avons signé pour notre premier immeuble en décembre 2016, j’avais 29 ans et Cyril en avait 32. À l’époque, nous nous disions parfois que nous avions commencé “trop tard”. En effet, on se disait que si nous avions démarré dès le début de nos carrières, à 22 ou 23 ans, nous aurions déjà remboursé une bonne partie de nos emprunts et été beaucoup plus avancés. Mais au final, il n’y a jamais de moment parfait pour se lancer, et il est important de ne pas se laisser freiner par ce genre de pensées.
Nos revenus au début
Lorsque nous avons démarré, notre foyer avait des revenus mensuels globaux de plus de 10 000 € par mois. Cyril était indépendant avec une activité florissante, et de mon côté, j’étais salariée en CDI. Cyril gagnait plus que moi, mais nos revenus combinés étaient suffisants pour rassurer les banques et nous donner de la marge pour investir.
Avec le recul, je pense que nous aurions pu commencer avec des projets plus ambitieux. Nous avons opté pour un immeuble relativement petit, car nous voulions rester prudents. Cependant, nos revenus nous auraient permis de viser plus haut. Si nous avions eu l’expérience que nous avons aujourd’hui, nous aurions probablement acheté un bien deux fois plus grand pour avancer plus rapidement vers la liberté financière.
Notre capital de départ
Lorsque nous avons signé pour notre premier immeuble, nous n’étions pas mariés, mais seulement pacsés, avec des comptes séparés. J’avais environ 20 000 à 25 000 € de côté, tandis que Cyril avait un capital beaucoup plus important, à six chiffres. Malgré cela, j’ai insisté pour que nous n’utilisions pas ses économies pour notre premier achat afin que nous soyons à égalité dans notre investissement.
Cette approche nous a permis de ne pas mettre d’apport, et de n’utiliser nos économies que pour couvrir les frais de notaire. Pour notre premier immeuble, qui coûtait 273 000 €, nous avons dû payer environ 20 000 à 25 000 € de frais de notaire, que nous avons partagés à parts égales.
Nos débuts prudents et nos choix stratégiques
Même avec nos revenus élevés, nous avons opté pour un premier projet “raisonnable”. Nous n’avions pas encore en tête la liberté financière à cette époque. Nous voulions simplement faire un bon investissement, sans prendre de risques excessifs. Le montant des mensualités pour notre prêt était de 2 100 €, ce qui restait gérable par rapport à nos revenus. Avec le recul, nous aurions pu viser un bien plus grand, mais à l’époque, nous avions besoin de cette sécurité pour faire le premier pas.
C’est un point important : quel que soit votre profil, vous devez adapter votre stratégie à votre situation et à votre tolérance au risque. Pour certains, un petit investissement est une étape nécessaire pour gagner en confiance, tandis que d’autres peuvent se lancer avec des projets plus ambitieux dès le départ.
Adapter votre stratégie à votre profil
Il est important de comprendre que nous n’avons pas tous le même point de départ, que ce soit en termes d’âge, de revenus ou de capital. Certaines personnes que nous accompagnons commencent avec des revenus modestes, tandis que d’autres ont des économies importantes. Ce qui compte, c’est d’adapter votre stratégie à votre profil et à vos objectifs.
Si vous avez de petits revenus, vous pouvez envisager des biens plus modestes ou des stratégies comme la location courte durée pour maximiser votre cash-flow. À l’inverse, si vous avez des économies importantes ou des revenus élevés, vous pouvez envisager des projets plus grands et plus complexes. L’essentiel est de bien comprendre votre situation et de choisir une approche qui vous permettra d’atteindre vos objectifs sans prendre de risques inconsidérés.
Conclusion
Lorsque nous avons démarré, nous avions un bon profil pour les banques, avec des revenus élevés et un capital de côté. Mais cela ne signifie pas que ce soit le seul chemin vers le succès. Quelle que soit votre situation actuelle, il existe une stratégie d’investissement immobilier adaptée à vous. Ne laissez pas des comparaisons ou des excuses vous freiner. L’essentiel est de bien vous préparer, de calculer vos risques, et de vous lancer avec un plan clair en tête.